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Le Cercle Wallon Vesquevillois présente « Djè vu vèy Mioussov »

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Le Cercle wallon vesquevillois a été créé en 1988, à l’initiative de Willy Leroy,. grand défenseur du wallon en province de Luxembourg, aux côtés de l’Abbé Musson. Il en restera président jusqu’en 2009, où il passera le relais à Georges Lesuisse, qui lui avait succédé à la mise en scène 5 ans plus tôt. Il en est toujours l’adaptateur en wallon local des pièces jouées.

A ses tout débuts, le Cercle s’essaie à de courtes pièces, mais, très vite, s’attaque à des pièces en 3 actes, dans un registre exclusivement comique. A ce jour, il compte à son actif 36 pièces jouées, pour un total de 148 représentations, ainsi qu’une quinzaine de cabarets franco-wallons.

Forte d’une trentaine de membres, la troupe reste intimement liée à son village, prévoyant dans ses statuts que, pour en faire partie, il faut soit habiter Vesqueville, soit être soi-même, ou ses parents ou grands-parents, natifs du lieu.

Chaque année, ses comédiens participent à un stage donné dans ses murs par un artiste parisien, Serge Poncelet, d’origine belge, bien connu des milieux théâtraux, et, entre autres, des stagiaires de l’Académie d’Été de Neufchâteau, où il anime des stages depuis plus de 20 ans. Ces stages sont offerts à des jeunes, afin qu’ils puissent découvrir l’univers du théâtre. C’est ainsi que plusieurs d’entre eux sont venus gonfler les rangs de la troupe et lui insuffler un vent de jeunesse.

Traditionnellement, le Cercle s’en tenait à un répertoire dialectal. En 2015, pour la première fois, il en est sorti pour jouer « La puce à l’oreille » de Georges Feydeau. Déjà primé depuis plusieurs années, il a reçu pour cette interprétation le « Singlè d’bwès », attribué par le jury provincial à la meilleure pièce dialectale de la saison. Quant à Willy Leroy, il a obtenu le prix de la meilleure adaptation en wallon d’une pièce française.

Cette année, la troupe s’attaque à la pièce russe « Je veux voir Mioussov » une pièce en deux actes du russe Valentin KATAÏEV, dans une adaptation wallonne « Djè vu vèy Mioussov » de Willy LEROY, et une mise en scène de Georges LESUISSE

  • les vendredis 4, 11 et 18 mars à 20 h
  • les samedis 5 et 19 mars à 20 h
  • les dimanches 13 et 20 mars à 15 h


dans la Maison Notre-Dame de Vesqueville

info et réservations : Marcelle Henneaux 061 / 61 20 08

La représentation du vendredi 4 mars se donnera au profit de la Maison d’Émeraude, dont le siège est situé à Arville et qui, grâce à la pédagogie Feuerstein, aide les enfants dysphasiques à poursuivre une scolarisation adaptée à leur rythme et à leurs potentialités.

La maison de repos « Les Tournesols » reçoit, le temps d’un week-end, toute personne qui, munie d’un certificat de travail, souhaite se remettre en forme en profitant de son solarium et des ses bains à l’essence de pin. On y pratique aussi des électrochocs pour les grands nerveux. La maison a ses habitués, comme le fonctionnaire Mioussov, seul habilité à signer certains bons d’approvisionnement. Y débarque, un jour, un certain Zaïtsev, qui a besoin de sa signature pour obtenir 50 kgs de peinture blanche afin de rafraîchir les petits lits de 150 orphelins.

En 1947, Valentin Kataïev prend le risque d’écriture une pièce comique à partir de l’actualité de son pays. L’URSS sort à peine de la Seconde Guerre Mondiale, où elle a payé le prix fort de la mort de plus d’un million de soldats. Elle se retrouve ainsi avec 700 000 orphelins pour lesquels il faut, dans l’urgence, construire des foyers d’accueil.

C’est aussi l’époque où culmine la pratique du goulag, avec près de 2 millions d’« internés », pour la plupart dissidents politiques, dont les plus turbulents sont traités avec des neuroleptiques et des électrochocs.

C’est, enfin, dans un régime qui impose à la masse un accès réduit aux ressources, l’usage du recours à une personne à statut plus élevé (star, scientifique reconnu, médaillé de tout poil) fréquenté moins par snobisme que par opportunisme, pour obtenir certains privilèges, tels que l’admission à l’université, un prêt de banque ou, tout bêtement, une bonne place au cinéma.

Sans oublier le régime communiste et toute sa lourdeur administrative.

Kataïev intègre tous ses éléments à une cascade de quiproquos, digne des plus grandes comédies de boulevard.

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